25 May 2015

Dans la boîte métallique

Actuellement, je pend précarieusement entre deux mondes, prisé en altitude par une boîte métallique énorme. Cette boîte m'amène à l'Europe et loin de mon pays. Je pense toujours à mes affaires ; si j'ai manqué quelques choses d'importantes; je me rappèle que cela soit trop tard maintenant et je pourrais se débroiller avec les affaires que j'ai. 

Dans l'avion, je pense aux jours pré-avion. Je vais de Miami à Londres et cela prendra 10h. Les ères sont perdues où on doit passer des semaines dans un bateau lancé par les vagues. Nous vivons vraiment au futur, l'age de technologie ; mais, je conte toujours chaque minute. Je souhaite que je pourrais dire c'est grâce à l'anticipation que j'ai pour arriver en France ; mais non, c'est à cause du vol inconfortable. Je vous donnerai une image :

Je cherche ma place comme toujours dans un avion. Quand je le trouve, il y a encore quelq'un qui y est. Je suis tellement non-confrontational donc je m'assis entre l'homme à ma place et l'autre homme du rang. De temps en temps, l'homme à droite, qui a dort la plupart du vol, ronflait et l'homme à gauche tremblait des rigoles pendant qu'il regardait le "Big Bang Theory". Et les deux ont mis leurs bras complètement sur les accoudoirs. Moi, je m'ai retiré pour me faire plus petit que je suis et j'ai regardé des films pour passer le temps : The Hobbit : The Desolation of Smaug, The Lego Movie et Edge of Tomorrow

Finalement nous avons déscendu à Londres. Maintenant je suis à l'aeroport de Londres où je restais pendant les dernières 7 heures. Je voyageais pendant 24 heures, je ne dormais guerre pendant 30 heures et il reste toujours la dernière jambe du voyage : Londre à Paris et enfin Rue Blondel, une douche et un lit beaucoup appréciés. 

23 May 2015

Ce n’est que le début

           Je voyagerai en France dans une semaine. Mais, c’est comme un rêve. Le temps a passé tellement vite. Ma chambre chez moi est en désarroi. J’ai des boites et sacs de mon dortoir sur la terre, ouvert pour que je puisse voir s’ils contiennent des affaires utiles pour mon voyage. Des linges propres sont dans un panier à linge et des choix de vêtements sont éparpillés sur mon lit. Mon désordre continue au salon ou j’organise mes sacs et ma classeur. Il y a des feuilles sur l’imprimante et la table et le divan et le sol. Mes pensées sont toutes fouillées et j’ai beaucoup à faire avant de partir. Je dois mettre mes produits dans des petites bouteilles. Aussi, je dois consulter mes listes de vérifications pour savoir si j’ai tout que j’ai besoin. Et je ne peux pas oublier ma recherche sur Shakespeare and Company ou le Quartier Latin pour mes présentations à Paris. Et pour sûr, je dois faire mes valises ! Des fois je dois m’arrêter et respirer profondément avant de continuer mes tâches de préparation. Hors de tout ça, j’ai hâte de voyager en France. Même ci je n’emporte pas tout ce que j’aimerais apporter, une catastrophe se déroule à l’aéroport, ou je me perdre en France, le séjour sera incroyable. Je me promets, asteur, de me profiter de chaque expérience, les bonnes, les mauvaises, les banales.

J’ai hâte d’explorer mon indépendance dans un pays lointaine. J’ai beaucoup à apprendre et c’est vrai, comme ils disent, le monde est ma salle de classe et je suis prête pour tout ce qu’il a à m’enseigner.

           
            Je me défie d’abandonner mes inhibitions en Lac Charles ou ils resteront pour toujours. Je porte ma sagesse comme collier, mon courage comme breloque, et mon curiosité comme boussole et on verra ce qui se passera ! Souhaitez-moi un bon voyage ! 

En Attente

Mes troubles financiers  plus ou moins enfin arriérés, j’attends avec hâte de partir en France !  Malgré tous les petits détails et les problèmes de préparation (comme surtout la négociation intense avec les gens chez Financial Aid qui tiennent mes bourses sous la menace), il faut parfois se souvenir de la grande récompense – on va aller en France pour de vrai.  En tout cas, mon attente en tant qu’anticipation du voyage était beaucoup plus stressante à cause des craintes fiscales. 
Mais de nos jours, j’ai tout mis en ordre.  Je verrai bientôt voir les emprunts scolaires dans mon compte et donc j’ai autre chose en tête.  Marchant autour du campus qui hiberne pendant l’été, ça sent déjà surréel.  J’attends quand même plus de surréalisme au moment où je serai monté dans l’avion.  Encore plus au moment de l’atterrissage.  Et toujours plus quand je serai dans les rues de Paris.  Comme je ne suis jamais allé à l’étranger (sauf une toute petite excursion au Canada il y a des années), j’attends un peu l’étrangeté.  
En voici peut-être la nature de l’attente de laquelle j’écris.  Ce n’est pas quelque chose que je sens depuis longtemps, mais c’est plutôt un nouveau sentiment.  Mais ça n’a rien à voir avec ma hâte susmentionnée – ou si !  J’attends – je cherche même – quelque chose de nouveau.  L’étrangeté dont j’ai parlé comprend le besoin de la nouveauté.  En Louisiane, mes expériences de vie guident mon comportement et ma pensée.  Le mot garden (« jardin ») me rappelle le jardin où mon grand-père a tant travaillé pendant mon enfance.  En français, il n’y a pas de rapport si émotionnel – le mot jardin me rappelle peut-être les Tuileries.  Donc il est certain qu’une partie importante de cette étrangeté est parallèle à mon entrée dans un pays qui est pour moi vide de telles expériences. 

Cependant je n’en ai pas du tout peur.  Si parler une autre langue nous permet de voir le monde différemment, avoir de nouvelles expériences dans un nouveau pays nous permet dans un sens de vivre une nouvelle vie.  Quant au langage, cette étrangeté marque un jalon considérable d’à peu près quatre années de mes études de français.  Alors etrange ou non, je serai vraiment immergé dans le monde francophone pour la première fois.  Je verrai enfin le pays et les gens dont j’ai tant étudié la langue.  Et tout ça, j’attends de tout cœur.

Comment Monter une Montagne

Depuis toujours, je veux aller en France. J’ai commencé à apprendre le français à l’âge de quinze ans. Je me souviens avoir acheté un dictionnaire français parce que je pensais que ce serait utile. En Louisiane il y a des rues et noms de famille qui sont en français et c’est intéressant pour moi. Ma grand-mère et grand-père parlait français Cadien quand ils ont grandi, mais il ne a pas été transféré à la génération de mes parents. Je choisi d'apprendre le français pour découvrir mon héritage. Mais je trouve d’apprendre une autre langue est difficile ! Je fais des fautes. Parfois je me sens comme un bébé quand j’essaie de parler. C’est une expérience unique pour recommencer à apprendre une autre langue. On commence au plus bas puis on travaille au haut. Maintenant, j’ai la chance d’utiliser et développer mon français. Je suis anxieuse mais je suis prête pour le chemin devant moi.

Mes attentes, j’en ai quelques-unes. Je pense que je rencontrai beaucoup de gens, je verrais les artéfacts, les plans, et l’architecture des villes. J’apprendrai une façon différente de vivre. J’apprendrai toute les choses que je ne sais pas faire comme naviguer un aéroport, attraper un train, ou vivre dans une autre langue. Je veux apprendre. Je n’ai pas regardé tous les épisodes d’Anthony Bourdain et Samantha Brown pour rien ! Mon épisode favori de « No Réservations » est Provence. Anthony et son équipe sont allés au sud de la France dans la petite communauté de St. Remy –de-Provence. En regardant, j’étais captivée par la simplicité des gens, par la nourriture, par l’architecture, par les couleurs. Je veux manger aïoli ail une délicatesse délicate. Je veux toucher les anciens murs de l'architecture antique. Je veux voir les couleurs des œuvres d'art locales par des artisans. La ville semble cacher un secret de la vie, mais tous sont présents en pleine air pour voir. C’était l’épisode quand je me suis dit, « Un jour. J’irais là. Un jour. »

Le jour est venu. En juste une semaine j’irais en France. Je suis pleine d’émotions : de la joie, de l’enthousiasme, de l’anticipation, de l’impatience, et bien d’autres que je ne peux pas expliquer. J'ai envie de faire une randonner dans la montagne dans un autre pays. Je pense que ce voyage est comme un trek du montagne. Pour atteindre au sommet d’une montagne, il faut monter et suer. Vous pourriez devenir fatigué. Vous pourriez avoir mal aux jambes. Vous pourriez brûler par le soleil. On criera « ça y est, on est arrivé ? ». Mais au sommet, on aura une perspective de tout. Cela en vaut la peine. Alors, après on a monté une montagne, on peut faire tout !

Au Revoir, Baton Rouge

Je partirai pour Paris  lundi, une semaine, sept jours. Dans sept jours je serai dans un avion, volant sur l'océan Atlantique en route à Paris. J’ai peur parce que je n’aime pas voler. Mais il est un sacrifice que je suis prête à faire parce que Paris et la Vallée de l’Ubaye sont deux lieux incroyables et cela sera une expérience pour la vie. Je ne peux pas attendre apprendre davantage de la culture et d’une expérience d'une vie qui est complètement différente que la mienne. J’adore voyager parce que j'aime apprendre de nouvelles places; à Barcelonnette et à Paris nous allons être entourés par des paysages qui sont pleins d'histoire. Comme cliché que cela puisse paraître, j’attends une expérience qui changera ma vie et qui me permettra d'améliorer ma compréhension de la langue et la culture françaises à travers le monde autour de moi.
Je suis inquiète parce que ceci sera ma première fois d’aller en France, et seulement ma deuxième fois d’aller en Europe. Je suis inquiète que je vais me perdre en route à l’aéroport ou à la FIAP, même si Tara nous a donnés des directives très spécifiques. J’ai entendu que les gens de Paris ne parlent pas français avec des touristes qui parlent évidemment anglais, donc j’espère que mon accent ne révèle pas que je parle anglais. je n’ai pas beaucoup de confiance en mes capacités francophones. À ma grande déception, chaque professeur de français qu‘ils pouvaient entendre mon accent texan quand je parle français. Par conséquent, c’est la raison principale pour laquelle je veux participer au programme de la Vallée de l'Ubaye : j’espère que j’améliore ma prononciation et mon accent pendant que je suis en France.

Je n’ai pas commencé à faire ma valise, je n’ai même pas fait une liste, mais j’ai une idée générale de ce que je vais porter. J’attends toujours jusqu’à la dernière minute pour ces choses ; mais peut-être cette fois, je vais être un peu plus préparée… Je déteste à dire que je suis un procrastinatrice  habituelle, mais c’est moi. Je souhaite utiliser mon temps dans la vallée de l'Ubaye pour créer l'habitude de meilleure gestion du temps. Puisque nous aurons un tel itinéraire complet, je vais avoir besoin de remettre en question mes priorités afin de rester responsable à l’égard de mes devoirs. Après cinq semaines de réévaluer mes priorités, j'espère revenir à la maison avec un nouveau sens de la productivité. Et peut-être, juste peut-être, je vais revenir à la maison choisissant la productivité sur Netflix, mais nous devrons attendre et voir.

22 May 2015

La Leçon du Jour: Bonjour et Au Revoir

Une chanson pour ce poste: Hello, Goodbye

Il y a des personnes qui pensent que les « au revoirs » sont les plus importants, mais je pense que c’est plutôt les « bonjours. » Il y a des fêtes pour les gens qui doivent dire « au revoir, » il y a des larmes, la tristesse, les souvenirs. Mais pour les bonjours, il n’y a pas autant de festivités. Quand quelqu'un dit « au revoir, » il se referme une porte dans sa vie. Mais quand une personne dit « bonjour, » cette porte ouvre. Les choses les plus importantes dans nos vies viennent de dire bonjour. Nous disons bonjour à des nouveaux endroits, des nouveaux visages et les choses qui rendent nos vies. Dans quelques jours, je vais dire au revoir à mes amies, à ma famille  et à ma ville avant de partir pour un mois. Mais aussi, dans quelques jours, je vais explorer la France avec sept nouveaux amis. Je suis triste de quitter la Nouvelle-Orléans, la meilleure ville dans le monde, mais je prévois des aventures dans la Valée d’Ubaye.

J’ai hâte de vivre toutes ces nouvelles expériences  auxquelles je dirais bonjour ; la vie à Jean Chaix, le paysage de France, les gens d’un village dans les Alpes, la nourriture, le changement de climat, les animaux, les stages et les montagnes. Dans ma vie, je n’ai vu de vraies montagnes que deux fois. Quand j’avais douze ans, je l’ai dit bonjour aux Grands Tetons. C’est un moment que je ne peux pas oublier ; j’ai vu une scène que je ne peux pas voir à la Nouvelle Orléans, une scène d'un autre monde. Pour la première fois, j’ai trouvé qu’il y a plus dans ce monde que ce que je vois chez moi. À la Nouvelle-Orléans, nos « montagnes » sont des collines minuscules et des digues, pas les gigantesques structures dans les Alpes, et je veux témoigner de leur splendeur.
  
J’ai super envie de parler avec des gens locales aussi, pour améliorer mon français et pour apprendre une autre culture. C’est difficile d’avoir une vraie idée de la vie, la culture et la langue française parce qu’on n’est pas en France. Cependant, je pense que les gens seront gentils et accueillants, et la ville sera belle et pittoresque.  J’espère que mon appréciation pour les autres cultures augmentera avec ma connaissance de la langue. De plus, je veux voir comment on vit à Barcelonnette, une petite village très différent que ma grande ville de la Nouvelle-Orléans. Je suis habitué aux sons des voitures, des bars, des restaurants, des gens, et le chaos d’une ville animé. Je veux faire l'expérience du silence et la solitude d'une ville rural, et je veux dire bonjour aux étoiles, quelque chose que je ne peux pas faire à la Nouvelle-Orléans.   

Les étudiants qui sont allés à Barcelonnette l’année dernière ont dit que cette programme pouvait nous changer la vie. Les dernières années ont été un peu rudes pour moi, et j’espère que ce voyage va me donner une deuxième chance à la vie. Après avoir vécu en France et après avoir dit bonjour aux repas, aux montagnes, et aux gens, j’espère d’avoir la chance de dire bonjour a une nouvelle culture, mais aussi une nouvelle personne, la nouvelle moi. 

Comment je le sais

En quitter votre zone de confort et entrer sciemment des eaux inconnues peut être effrayant, mais jai lu «S'il est les deux terrifiant et étonnant alors vous devriez certainement poursuivre» – Erada.

Je suis prête. Je suis prête. Je suis prête. C’est le phrase que je continue à me dire Toutes mes pensées sont à la préparation – J’ai besoin des chaussures, des t-shirts, d’une dictionnaire, des cahiers, d’un appareil du photo Oh ! Aussi et plus important - mon passeport, ma carte de crédit,  mes médicaments! Toutes ces choses sont importantes, et je ne peux pas les oublier. Cependant, avec le chaos dans ma tête, j’ai aussi un sens de calme parce que la façon que je vivre maintenant, ce sera complètement diffèrent dans une semaine. Par exemple, chaque soir il est difficile de regarder ma chambre et ne pas penser à comment tout cela va être nouveau très bientôt. Pour un mois, je vivrai une nouvelle vie. C’est une idée palpitante parce qu’on aura la capacité à oublier tout le chaos dans la vie pour tout le voyage. 
Je ne pourrais pas plus heureuse pour ce voyage. J’aime l’idée que j’aura un mois dans une nouvelle vie : un mois d’aventure, d’apprendre, et je ne sais quoi! Je suis stressée pendant que j’essaie de me préparer. Cependant, je m’aperçois que je ne peux pas préparer pour ce voyage parce que je ne sais pas qui va se passer. Je peux préparer matériellement, mais à part de cela je suis prête à laisser tomber d’incertitude et à ouvrir mon esprit à une nouvelle culture et une nouvelle langue. Ma première leçon : laisser les bon temps rouler…et apprendre le français en même temps!!! 

19 May 2015

En contemplant les nuages



Aujourd’hui, la pluie tombe du ciel à son aise. Les nuages sombres couvrent la terre, comme s’ils se sentaient tristes que j’aille partir. Moi aussi, je sens un peu de tristesse qui se mélange avec le bonheur dans mon cœur.

Ce n’est pas que je ne veux pas partir─ pas du tout ! J’ai hâte de voir les montagnes majestueuses qui bercent la ville de Barcelonnette. Je songe aux aventures qu’on va avoir, des sourires, des rires éclatants, des jours longs et des nuits blanches. Il y a des fois que ce voyage me semble de ne pas être qu’un rêve.

Tout le monde peut écrire des rêves, mais un bon écrivain doit écrire la vérité. Je veux voyager, mais j’ai peur. Mes craintes ne sont pas les craintes régulières comme : Est-ce que je vais rater mon avion ? Non, c’est plus que ça. Je me demande : Est-ce que mes grands-parents seront toujours là quand je reviens? Est-ce que Grand-mère me souviendrait-elle après mon séjour en France ? Mon grand-père m’a toujours dit qu’un appel de téléphone peut changer une vie. Alors, combien de changements peuvent se passer en cinq semaines ?

La pluie s’est arrêtée.

Mes grands-parents sont les personnes qui m’ont inspirée le plus de voyager. Ils ont traversé tous les États-Unis, la plupart d’Asie et beaucoup d’Europe. Pendant mon enfance, j’ai reçu les petits cadeaux de ces voyages : les poupées russes, les souliers coréens, les trousseaux de clés, les cartes postales.



Il y a une photo de ma grand-mère que j’adore : elle s’est assise avec un grand sourire sur un bateau à Hong Kong. Cette photo présente l’élégance et la joie de vivre─ la passion que j’associe avec ma grand-mère avant qu’elle soit tombée dans les nuages d’Alzheimer, comme un oiseau timide. Quand je vois cette photo, prise vingt ans avant ma naissance, je veux être là, à côté d’elle, réchauffée par son sourire ensoleillé. Elle me manque déjà. Elle me manque toujours. 






Les aventures de mes grands-parents sont passées. Le vent change. Aujourd’hui, c’est moi qui voyage, qui prend les photos. C’est moi qui vais monter la montagne prochaine. C’est moi qui dois sourire. C’est moi qui dois vivre avec la passion.

Il me semble que le soleil arrive.