03 July 2015

Le Temps est relatif…et éphémère

Maintenant, je suis sur le vol à destination des Etats-Unis. Je suis fatiguée, je suis malade, et je veux dormir dans mon lit. J’ai essayé de regarder un film, mais je suis trop distraite. Je me sens coupable parce que je ne veux pas partir, mais en même temps, je veux partir. C’était un voyage incroyable : j’ai fait du parapente au-dessus des montagnes, j’ai fait du rafting dans les neiges fondues, j’ai fait l’expérience d’une salle de classe de France, j’ai fait des tartes, et j’ai reçu un certificat de la citoyenneté d’honneur à Barcelonnette. J’ai fait des choses que j’avais déjà faites seulement dans mes rêves. Mais ces cinq semaines ne me semblaient que cinq jours.

Au début du voyage, j’ai pensé, « J’ai cinq semaines ici, sans mes amis, sans mes parents, sans ma ville. C’est trop long pour moi ! » Mes amies me manquaient, et mes parents aussi. Quand je suis malade, je téléphone ma mère. Quand j’ai un grand problème, je téléphone mon père. Et quand je besoin un câlin, je vais à mon copain. Cependant, j’essayais d’être heureuse et prête pour des aventures. Après une semaine, j’étais complètement à l’aise à Barcelo ; j’ai trouvé une nouvelle vie. Les jours étaient un mélange, et les semaines semblaient qu’un jour. Mais pour mes parents, ils m’ont dit que chaque jour leur semblait une semaine sans moi.

À la fin de voyage, j’avais hâte de retourner aux Etats-Unis, et j’étais prête de voir ma famille. Mais un jour, quand j’étais en train de marcher au Centre Jean Chaix, j’ai vu les montagnes, j’ai vu les fleurs, j’ai vu les maisons, et j’ai pensée : ça serait peut-être la dernière fois que j’aurais la chance de voir quelque chose comme ça. Et tout à coup, je me suis sentais coupable. J’avais déjà entendu la phrase, « ne considérez rien comme acquis, » mais à ce moment-là, je l’ai comprise.

Maintenant, je veux retourner. Je veux manger des tartes, je veux rendre visite à visiter nos amis français et je veux voir mes élèves mais je ne peux pas le faire. Alors, la seule chose que peux faire maintenant est de rappeler et apprécier mes cinq semaines à Barcelonnette. Je dois garder mes souvenirs et essayer de laisser vivre dans moi un petit morceau de Barcelo. J’ai connu beaucoup de choses à Barcelonnette, comme des mots, des exclamations, et la cuisine française. Mais la chose la plus importante que j’ai appris est de ne jamais laisser les temps vous passer, c’est peut-être la seule chance pour vous de vivre une certaine expérience Pour moi, je crois que je vais retourner à Barcelonnette, et je vais manger des tartes, je vais faire des choses que je n’ai pas fait (Vea Ferrata, du ski, et beaucoup des randonnées) et je vais créer des souvenirs que je ne vais pas les tenir pour acquis. Parce que le temps est relatif, et éphémère.


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