Les écoles aux États-Unis
sont toutes réglées de la même manière-une administration très forte, une organisation
abondante, et un curriculum fortement appliqué. En relation avec mes propres expériences,
les écoles privées aux Etats-Unis suivent un system quasi-militaire : les élèves
marchent en lignes droites, portent des tenues, et les profs utilisent des
méthodes classiques d’apprentissage. Cette méthode fonctionne bien pour
beaucoup d’étudiants aux États-Unis, mais en France, ça ne fonctionnerait pas.
A Barcelonnette,
je fais un stage avec des étudiants à l’école au centre ville. Mes élèves ont
dix ans (sauf les étudiants qui m’ont dit qu’ils ont neuf ans et trois quarts)
et ils sont dans CM1, l’équivalent du quatrième année de l’école primaire aux
États-Unis. Il n’y a pas de tenues, et chaque étudiant peut porter ce qu’il
veut. Chaque matin, nous avons des maths (division, multiplication, décimales
et fractions) le français, et un peu de géométrie. Cependant, l’instituteur ou
« maître/maîtresse » lit les questions et laisse les élèves à
travailler à leurs propres rythmes. Les étudiants peuvent poser des questions,
mais le maître n’explique pas tous des problèmes ; les enfants doivent
essayer de résoudre les équations eux-mêmes. Pour chaque matière, les élèves ont approximativement quarante
minutes, et après, ils doivent se préparer pour la prochaine leçon.
Pour quelques
matières, ils doivent avoir certaines couleurs de stylos, exactement comme mon
expérience dans une école privée aux États-Unis. Alors, les stylos en France
sont de stylos à l’encre effaçable, quelque chose pas populaire en Amérique. Si
un élève ne fait pas le travail ou a un mauvais comportement, le prof punit immédiatement
l’enfant dans une façon rigide : la punition douce, ça c’est pour les
mamans.
Aux États-Unis, les
matières sont aussi importantes que les sports. En France, le sport et la récréation
(récré) sont très importants pour la santé des étudiants, mais l’état met en
valeur aussi l’importance des arts. Nous chantons chaque jour avec le prof, Laurent.
Après les attentats sur Charlie Hebdo à Paris, mes élèves ont écrit une chanson
qui demande la paix, « Liberté, Égalité, Fraternité ». Aux États-Unis,
nous avons des classes de musique, mais pas chaque jour, et les élèves n’ont
pas l’opportunité de créer leur propre musique.
Alors, il y a
beaucoup de choses différentes entre les deux pays et leurs systèmes d’éducation.
Toutefois, les élèves sont très similaires. Mon premier jour à l’école était
difficile à décrire. Difficile ? Amusant ? Diffèrent ? Oui, absolument.
Quand j’y suis entrée, j’étais mortifiée. « Qu’est-ce que je ferai si les élèves
ne m’aiment pas ? Qu’est-ce que je ferai si j’oublie comment parler
français ? Les écoles ici sont très différentes ! » Alors,
je suis entrée dans la salle de classe, et je suis attaquée par un million de
questions. « Tu as quel âge ? Est-ce que tu es Anglaise ? Tu
es vielle. Est-ce que tu as des enfants ? Un mari ? Juste un
copain ? Pourquoi tu ne portes pas une bague de mariage ? »
Comme les enfants aux États-Unis, et partout je crois, les élèves sont curieux.
Alors, après quelques
jours là-bas, j’ai gagné une petite clique des filles qui me suivent tout les
temps. J’ai une collection des dessins par mes filles, comme les chats, les
papillons, et mon nom en lettres détaillés. Quand nous « allons au
sport », les filles se disputent à propos de qui peut tenir ma main. Et
aussi, à la fin de la journée, les filles se battent pour être la première qui
peut me dire « au revoir. » J’adore ma clique, parce que quand je
suis avec les filles, je n’ai pas peur. Elles sont comme mes amies quand nous
avions dix ans ; nous parlons des garçons, des chanteurs, des vêtements,
des coiffeurs, et toutes les choses stéréotypées des petites filles.
Quand j’ai ouvert
la porte de la salle de classe la première fois, j’avais angoisse et peur. Les différences
qui m’attendaient m’ont faite peur, et l’idée que les enfants parlent trop vite
et qu’ils utilisent le slang m’a hantée. Mais maintenant, mon petit groupe des
filles me rappellent que les différences ne sont pas effrayantes. J’essaye
maintenant d’être calme et observatrice, et de parler aussi bien que possible.
Mais si je fais une erreur, mes filles n’hésitent jamais à me corriger. Elles
m’enseignent la leçon des leçons : d’accepter les corrections avec un
sourire.
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