Il est trois heures du matin et je suis assis sur
le plancher de ma chambre, seul,regardant mon sac à dos et je pense, «Est-ce
tout ? Je ne suis tellement pas préparé, je vais mourir en France.» La voix de
ma mère est à l'arrière de ma tête et elle me dit «Mets ceci et mets celà dans
ta valise ! Tu ne sais jamais si tu auras besoin d'eux», tandis que la voix de
mon père est à l’autre côté «Arrête ! Pourquoi penses-tu que tu auras
besoin d’une cuillère ?» Eh bien, papa. Si je me trouverai avec un pot de glace
sans cuillère, qu'est-ce que je ferai ? Ce sera ma chute. Un pot de glace.
Chaque fois que je suis nerveux ou anxieux ou
quand je me sens simplement un léger sentiment mal, mon esprit s'emballe et je
ne peux pas m’arrêter de penser à chaque petite chose qui pourrait aller mal.
Mes deux parents sont de la même façon, mais mon père a vendu son âme pour la
capacité de ne pas paniquer pour des petites choses comme ma mère et moi. J'ai
commencé à apprendre à cesser de m'inquiéter, mais je ne suis certainement pas encore
aussi calme que mon père. Je viens d’apprendre à
commencer à respirer profondément et qu'il faut que je ne sois pas pessimiste.
Ce voyage m'a fait courir dans tous les sens, dans
mon esprit et en personne entre Baton Rouge et Houston. Je n’ai jamais visité ni
en France, ni voyagé seul. Je ne sais ce que penser de tout cela, et pire encore,
je ne sais pas ce que je dois mettre dans ma valise. Comme un francophile autoproclamé
dès l’âge de huit ans, il n'y a aucune façon dont je peux me préparer au mieux
à ce qui m’attend. Je ne serai jamais assez prêt à prendre mon premier voyage dans
ce pays céleste, et je n’ai besoin que de l’accepter. Il est impossible que je
puisse apporter tout ce qu’il me faut pour faire un voyage parfait, parce que
des voyages parfaits n'existent pas. Il y aura des crevaisons et des pluies
inattendues, mais ça c'est ce qui fait un voyage, n'est-ce pas ? Des accidents
se produiront et il se peut que je ne sois pas préparé, mais je sais que je
vais toujours profiter de chaque seconde.
La réponse finale, je ne sais pas si je suis
préparé. Qui vivra, verra, n’est-ce pas ? De plus, prenez cette chanson. C’est
islandais et pas français, mais c'est la seule chose qui me calmait tandis que
je courais partout pendant ces dernières semaines.
-Aris