Quand on quitte les États-Unis, on s’attend à de grandes différences
entre le pays maternel et le pays de destination. Je m’y les suis attendue surtout quand j’ai visité la France
l’été dernier. Mais il y a de
petites différences, inattendues, imprévues qu’on remarque quand on vit comme
un citoyen temporaire à Barcelonnette.
1) Le temps
En
Louisiane, il y a une température seulement : CHAUD et HUMIDE. Nous, les louisianais, ne comprenons
pas ce mot : froid. Ici, je
ne porte jamais les bons vêtements ! Ici, il fait froid le matin, très
chaud à midi jusqu’à 16 h 30, et puis froid encore le soir.
2) La paysage
Les
montagnes sont le contraire complet du paysage en Louisiane. Elles ne cessent pas m’étonner. Elles ne cessent pas choquer le corps,
aussi. Avec l’altitude, les
collines et les repas copieux à Jean Chaix, nous nous battons pour respirer
notre souffle pendant nos randonnées.
Pourtant, les vues valent toujours l’effort.
Une
nuit, la lune pleine embrassait la neige en haut de montage. Les deux blanches deviennent une
blanche, élégante et mystérieuse. C’était une vue simple, mais une vue que je n’avais
jamais vue avant et une vue que je n’oubliera jamais.
3) Le bruit
Après
la célébration de l’anniversaire de Roxane, à minuit, Alexis, Roxane et moi
rentions en retour à Jean Chaix du centre-ville. Soudainement, un bruit a rempli nos oreilles. C’était le glouglou de la rive
Ubaye. Nous nous sommes arrêtées
pour écouter sa puissance, en pensant à sa gloire. C’est un bruit qui n’existe pas à Bâton Rouge.
Quand
je me couche, il n’y a pas de bruit.
Rien. Peut-être qu’il y a
le bourdonnement de mouches, mais c’est tout. Les nuits sont immobiles, tranquilles. Le matin, les oiseaux me réveillent
comme mon alarme.
4) La veillesse
Les
États-Unis sont jeunes. Je m’en
suis souvenue plusieurs fois à Paris quand nous avons visité l’arène Lutèce qui
est datée un siècle avant Jésus Crist.
Mais l’histoire est plus près aux gens français que j’avais imaginés et
je me rende compte de cela chez Stephanie.
Un jour, je faisais un stage avec elle et j’ai
appris comment faire les faïences.
Elle m’a accueilli quand j’arrive et elle me monte sa belle maison et
jardin. Avec tranquillité, Stephanie
me dit que sa maison a 1000 ans - je ne peux pas le croire ! Elle m’étonne. Tellement d’histoire, c’était
tellement incroyable pour moi.
Ces différences et événements m’étonnent. Ce sont des choses uniques à Barcelonette,
unique à la France. Parmi ces
choses spécifiques inattendu, il y a des événements qui se sont passés imprévus,
aussi.
1) iPhone, où es-tu ?
Notre
dernier week-end ensemble, nous voyagerons à Nice, chez « le Petit Bleu »,
le nom de la mer à Nice, que j’ai appris grâce à Dubie. Tout ce qui nous faisons est merveilleux. Nous goûtons de la socca, nageons dans
le Petit Bleu comme des sirènes et profitons de la fête de la musique. La ville est vivante avec des concerts
et gymnastes dans les rues, des jeunes gens et le soleil éclatant. Ah…Nice me plaît beaucoup et puis,
soudainement – je ne peux pas trouver mon portable… je cherche partout. Rien. J’ai le cœur lourd de soucis et tourmentée par l’idée que
toutes mes images sont perdues…
2) Une belle anginee
Pendant
le même week-end, j’ai mal à la gorge et la tête. Je ne sais pas pourquoi et mes symptômes restent vagues :
j’ai froid et j’ai une énorme glande gonflée ! Quand je vais au docteur, j’ai été déçue en apprenant les
nouvelles. J’ai une belle angine,
qui exige de quatre grandes piqûres et trois médicaments différents. Je manque le Via Ferrata, je suis si
triste. C’est la dernière semaine à
Barcelonette et je dois rester au lit….
3) Un souvenir permanent
Enfin,
tout va mieux ! Et je peux faire du VTT, même si je suis toujours un peu
faible de la maladie. J’ai hâte
pour l’air pur de la montagne, l’aventure et les activités avec le reste du groupe. Je sens l’air plein sur le visage quand
je commence à faire du vélo et vois la vue magnifique. Nous luttons en montant, même avec l’aide
du vélo électricité, les montagnes sont tellement raides. Mais en descendant… une histoire entièrement
différente! Ma vitesse monte à 15, 25, 40, 55 km de l’heure et j’ai la force. Je m’amuse bien et parce que je suis
maladroite, quand je rencontre de la boue sur le chemin, je glisse. Avant que je le sache, j’ai un genou
saignant. La douleur, la douleur…mais
c’est le début de la descente ; je dois continuer (même avec un genou écorché !). Je vais avoir une belle cicatrice.
Oui,
toutes mes écritures ici parlent de choses inattendues, imprévues. J’ai gagné tellement : plus de
temps pour apprécier les choses qui sont importantes plutôt que de perdre les
temps avec mon portable ; une expérience culturelle avec des médecins français
de Barcelonnette, un souvenir permanent sur mon genou qui va toujours me
rappelle les Alpes. Mais l’essentiel:
je me suis rendu compte de tous les gens ici ont de l’affection pour moi
(surtout Tara, qui a attendu avec moi pendant au moins quatre heures dans la
salle d’attente chez le docteur).
J’ai gagné une nouvelle famille à Barcelonnette. Et toutes mes malchances ont rendu cet
endroit plus comme chez moi. Où
est-ce qu’on perd des choses, devient malade et tombe d’une bicyclette ? Un endroit spécial, chez vous.
- Je vais toujours voir le bon parmi le
mal -
- Ces choses vont me manquer-
- Barcelonnette, tu me manque déjà… -
- Où êtes-vous, les montagnes ? –
Après le dernier dîner avec ma nouvelle famille à Jean Chaix, j’ai vu
une étoile filante. Je n’ai eu rien à souhaiter, si grand était mon bonheur.
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